Doucement avec les tranquillisants

Les tranquillisants sont très populaires en Belgique. Presque 20% de personnes en consomment régulièrement pour mieux dormir ou atténuer leurs sentiments d'angoisse... Pourtant ils sont loin d'être inoffensifs.

Quel est le problème?

Ces médicaments sont populaires, mais notre corps s'y habitue aussi rapidement. En cas d'utilisation de longue durée, nous en ressentons de moins en moins les effets et nous devons alors sans cesse augmenter les doses. Ce qui peut vite provoquer une accoutumance.

Pas de bonbons

Les sédatifs peuvent non seulement entraîner une dépendance, mais ils ne sont pas non plus complètement sans danger. Ils seraient néfastes pour notre mémoire et nous rendraient apathiques. Chez les personnes plus âgées, ils peuvent également augmenter les risques de chutes.

Parfois leur consommation est tellement habituelle que nous n'en sommes même plus conscients au point d'oublier de le mentionner lors d'une hospitalisation ou durant un voyage. Des effets de manque peuvent alors se manifester.

Les calmants sont également prescrits en cas de sevrage alcoolique. Avec le risque qu'une dépendance (l'alcool) cède alors la place à une autre (les tranquillisants). Et en cas de rechute, cela peut en plus constituer un cocktail dangereux.

Prudence d'utilisation

Bien que les tranquillisants puissent être efficaces pour résoudre certains problèmes, nous devons rester vigilants par rapport à leur consommation.

  • Ne recourez à des tranquillisants que pour une bonne raison.
  • Réduisez le plus vite possible leur consommation, mais progressivement. N'en prenez certainement pas pendant plus de 2 semaines d'affilée afin d'éviter toute accoutumance.
  • N'abordez pas chaque problème par des tranquillisants. Une échappatoire temporaire peut entraîner une dépendance et entraver votre capacité d'adaptation naturelle.
  • Ne conservez pas de tranquillisants dans votre armoire à pharmacie pour qu'ils ne soient pas trop facilement accessibles, y compris pour les autres membres de votre famille.

La consommation de tranquillisants doit toujours s'effectuer sous contrôle médical.